Démolir des vieux murs, ça va relativement vite. Les blocs de béton armé situés au niveau de l'ancienne entrée, ça a été plus dur et les marteaux piqueurs n'en sont venus à bout qu'après plusieurs jours d'effort. Il ne reste plus maintenant que de la terre à enlever. Bien compacte, elle sait encore résister aux pioches.
Les abords du puits sont dégagés et la buse qui dépasse forme maintenant une margelle. Le puits n'est pas très creux. Du bord de la margelle jusqu'au fond, il n'y a que 3,60 m. En février 2010 j'ai mesuré un maximum de 1,5 m d'eau. Hier, il n'y avait que 0,70 m d'eau.
Après avoir pompé cette eau, j'ai placé une échelle et, pieds nus, je suis descendu au fond du puits. Le fond est plutôt propre, j'ai juste extrait un peu de boue et quelques débris. Il semble constitué du sol naturel, une marne blanche, a priori peu perméable. L'étude de sol mentionne en effet à cette profondeur une "marne beige à beige clair plus ou moins humide".
Le lendemain matin le niveau d'eau ne s'était pas refait. Pourrons-nous compter sur ce puits pour l'arrosage du jardin en été? Ce n'est pas sûr.
[je m'intéresse à la question en tant qu'apprentie puisatière, dans des conditions certes différentes !]
RépondreSupprimerDans l'argile "pure", la vitesse de progression de l'eau est de quelques mm par jour... ! Dans quelle mesure vos marnes sont-elles argileuses ? That's the question... Vas-tu suivre la vitesse d'élévation du niveau d'eau ?
En quatre jours, le niveau est remonté d'une trentaine de centimètres environ. (J'ai re-pompé depuis). Le puits étant formé de buse en ciment, le remplissage ne peut guère se faire que par le fond. J'aimerais percer des trous dans les buses pour aller capter l'eau sur les côtés. Est-ce une bonne idée ?
RépondreSupprimer30cm/4j = 7cm/jour = environ 35 litres/jour (si buses de 80cm) ? ça ne fait pas des masses en effet...
RépondreSupprimerPour la perforation des buses, sans aucune garantie je dirais oui s'il y a une couche de graviers entre les buses et le sol (sinon les trous vont se colmater illico presto)...
Bon, 35 litres par jour, c'est un peu juste pour envisager un bassin avec jet d'eau de type Versailles mais c'est assez pour entretenir quelques pieds de tomate.
RépondreSupprimerIl n'y a pas de gravier. S'il y avait du gravier entre les buses et le sol, il me semble qu'il n'y aurait pas besoin de trous latéraux puisque l'eau pourrait migrer à la base des buses et remplir le puits par le fond.
En effet, des trous se colmateraient. Il ne reste qu'à utiliser la technique mise en œuvre pour l'extraction du gaz de schiste : injecter du sable. Bon, ça paraît un peu compliqué.
Je pensais plutôt à l'arrosage de la pelouse qu'au bassin versaillais, mais... !
RépondreSupprimerAvec une couche de graviers l'eau migrerait plus vite (parce qu'elle s'infiltre déjà, je suppose, sauf s'il y a des mini-nappes sur couches imperméables ??) vers le fonds du puits, mais rien n'empêcherait d'accélérer encore le remplissage avec des trous latéraux ? Ceci dit c'est vrai que sur cette faible profondeur je ne suis pas sûre que ça en vaille la peine...
En tout cas je vote pour l'injection de sable, appelle-moi quand tu procèdes je veux voir ça ! ;)
Nous étions ce soir à la fête des voisins de la rue Mozart, la rue d'en face. L'un de nos voisins n+2 possède également un puits constitué de buses, sans graviers, de même profondeur. Il utilise l'eau de son puits pour alimenter ses WC et pour garder vert son gazon.
RépondreSupprimerD'après lui plus on utilise le puits plus il donne.
Je vais donc travailler sur la méthode des stimuli avant d'envisager la méthode du forage horizontal.