lundi 23 avril 2012

Ravalement (suite)

C'est Geo. et son équipe qui continuent la façade du côté rue. La technique est différente du côté jardin. Ils posent la peinture sur la partie ancienne (rez-de-chaussée et 1er étage). La partie tout en haut est cimentée et ravalée par un petit appareil avec manivelle pour lui donner un aspect granuleux qui correspond à la partie ancienne. Malheureusement il pleut tous les jours ou presque...
En plus du mauvais temps, l'espace sur l'échafaudage est très limité à cause du balcon du 1er étage. Ils rament.
Mais la façade de Jeannette devient petit à petit propre et claire. Elle se montrera bientôt dans la rue, sobrement habillée.

Le menuisier n'est finalement pas revenu. Agacé, l'entrepreneur a pris un autre menuisier (toujours portugais). Il nous a promis de venir cette semaine poser deux portes, la main courante de la rampe de l'escalier et les nez de marche des paliers. Les électriciens père et fils ont enfin fini leur travail. Ils avaient une curieuse habitude de ne travailler que la matinée. Mais que faisaient-ils donc de leurs après-midis ?


Je continue la peinture. J'ai mal au coude à cause de la fatigue accumulée. Jacques a pris une semaine pour poser les carrelages à la cuisine et à la salle de douche. Nous avons choisi des carreaux de ciment pour le sol de la cuisine, les mêmes motifs que ceux qui y étaient avant. C'est un motif typique des années 1920-30. Quand je suis arrivée ici, je ne l'aimais pas spécialement mais avec le temps, je m'y suis habituée et y ai pris goût. C'est un clin d’œil pour l'ancienne propriétaire, madame Jeannette.

Il faut que la maison soit à peu près habitable avant l'arrivée des parents pour dans deux semaines. Cela me paraît complètement surréaliste pour le moment...

mardi 3 avril 2012

Ça ressemble à une maison

Ils ont débarqué à quatre avant 8 heures. Ils ont contemplé un petit moment, le plan à la main, le mur de trois étages à enduire. Il s'agit de traiter toutes les parties neuves, sauf celle de la façade sur rue qui sera faite différemment. Je leur ai servi le café. Et hop, au travail !

Ils ont commencé à bouger avec une rapidité incroyable. Ils ont complété l'échafaudage existant avec leur matériel, et ont couvert de plastique les 9 fenêtres, la porte, le balcon, tout ce qui dépasse, y compris l'arbre du voisin. Après quoi, les sacs d'enduit sont versés dans la machine qui malaxe avec de l'eau et commence à gémir avec la montée en pression. Avec un long tuyau, l'un d'eux projette le produit sur le mur, les deux autres étalent aussitôt. C'était vraiment un spectacle à voir, comme un numéro de cirque. Leurs gestes sont rapides, précis, efficaces. Ils courent partout, entre le côté rue où est posée la machine et le côté jardin où est l'échafaudage principal.

La couleur que nous avons choisie est "pierre claire" de Weber, une couleur finalement très classique. Je ne connaissais rien de la technique mais je suis un peu au courant maintenant. Il y a plusieurs finitions et nous avons opté pour le "gratté fin" avec les encadrements en "épongé". Le mur sera moins salissant que le mur ancien à l'aspect granuleux.

Nos murs ont été tous couverts de produit à la fin de la matinée.
Après un bref pique-nique dans leur camion, ils attaquent la finition. A l'aide d'une longue règle métallique, ils vérifient la planéité. Puis ils délimitent le bas du mur, les angles, l'encadrement des fenêtres. Et ils "épongent" cette partie. L'enduit est le même mais cette façon d'éponger crée un aspect encore plus lisse et plus clair car la lumière est captée différemment.

Ils ont tout fini, tout rangé vers 19h. Nous sommes estomaqués par la transformation de notre maison. C'est trop beau à nos yeux tellement habitués aux parpaing bruts ! Nous avons félicité cette équipe portugaise efficace et en plus très sympa.
Ils sont forts quand même ces Portugais ! Ils se donnent à fond sans perdre leur bonne humeur jusqu'à la fin. Chapeau !