jeudi 29 décembre 2011

La grande traversée

Jusqu'à présent, tout se passait comme si on construisait une maison jumelle accolée à Jeannette. Il n'y avait pas de communication entre les deux.
Ces derniers jours ça commence à changer !

Au premier étage, la porte est percée. L'ancien escalier devra être déposé et le trou dans le plancher devra être effacé.

Au rez de chaussée, la communication entre le salon et le bureau est également percée.


Avant de pouvoir évider le mur, une poutre métallique a d'abord été mise en place sur une demi-épaisseur du mur, puis une seconde poutre sur la deuxième demi-épaisseur.
Quand un rayon de soleil frappe la fenêtre côté rue, tout s'illumine et on commence à s'imaginer profitant de nos nouveaux espaces !

mardi 20 décembre 2011

Les fenêtres sont arrivées, mais...

Les fenêtres ont été enfin livrées avec un mois de retard. Il était temps. Il fait froid même pour les ouvriers qui travaillent dans la maison. Nous avons été vraiment ravis de cette nouvelle ! Mais j'ai appris aussi à me méfier dans la jungle de la construction. Étant toute contente, je me préparais déjà à encaisser un éventuel coup... Le réflexe de survie ! Et... j'avais raison.

Jacques a tout de suite vu que la dimension de la grande fenêtre demie-lune de la chambre de Paul n'a rien à avoir avec celle qui était prévue ! Ah, comment est-ce possible ? On avait vérifié plusieurs fois la dimension avec l'entrepreneur ! Elle se trouve beaucoup plus haute et légèrement moins large. Elle ressemble à celle de notre premier projet qui a été écarté pour réduire les coûts.

La première émotion passée, Jacques et moi essayons de nous ressaisir. L'entrepreneur M. Al. jure que sa commande était correcte, c'est la faute au fabricant. M. Al. est apparemment prêt à repasser la commande. Mais dans ce cas-là, on attendra encore trois mois en retardant les travaux. Est-ce raisonnable ? En plus de ça, Jacques s'est rendu compte que l'ouverture de la porte-fenêtre de la pièce japonaise s'ouvre du mauvais côté ! Bon, 2 ratés sur 8 fenêtres... Bon score, peut-être.

Après une réflexion de quelques jours, nous avons décidé d'adopter ces fenêtres imposées. La grande fenêtre est très belle, finalement. L'architecte dit qu'elle est proportionnellement meilleure du point du vue esthétique. Mais cela nécessite une modification de la forme du trou préparé depuis longtemps : encore casser, recreuser et bétonner le creux qui est devenu inutile. Ah, quel gâchis !

On est quand même content de voir les trous de fenêtres côté jardin tous bien encadrés. Ça fait du bien.

vendredi 2 décembre 2011

Plein air

On attend toujours les fenêtres mais la porte d'entrée côté jardin a été mise. Cela fait plaisir ! Nos fenêtres sont "sur le planning de livraison" d'après le fournisseur en province. Ah, les travaux, c'est un long fleuve tranquille...

Désormais beaucoup repose sur les épaules de Geo. qui doit finir l'intérieur de la maison presque tout seul. Il a fait les faux plafonds. Il a commencé l'isolation des murs. Il a déjà mis les trois portes du 2ème étage. Je lui sers du café à midi pour le soutenir. D'après le plombier F., "C'est un monstre. Il ne se plaint jamais, il travaille tard, seul, et bien !" Nat. vient l'aider quand il y a une manutention. Les deux électriciens père et fils continuent leur travail en venant par-ci par-là, toujours uniquement le matin. Je me demande ce qu'il font de leurs après-midis. Le plombier F. les joindra bientôt. Il est le seul qui n'appartient pas à l'équipe portugaise. Le plombier de l'équipe est presque à la retraite et n'a pas voulu prendre notre chantier en main. Le plombier F. a déjà travaillé avec eux sur un précédent chantier. Il a l'air tout à fait compétent.

Avec l'arrivée du froid le bain commence à me manquer. Jacques a démonté la baignoire (et retiré tout le vieux carrelage mural), me l'a descendue et installée à côté de la maisonnette. C'est le rotenburo, le bain en pleine nature dont sont friands les Japonais ! Avec l'aide d'un tuyau d'arrosage branché sur la douche, on remplit la baignoire avec de l'eau très chaude. Et à l'abri du regard des voisins derrière un pot de bambous, vers minuit, je me suis plongée dans le bain fumant ! (Le flash détruit l'ambiance). Certes ça demande un certain courage mais une fois dedans, que c'est agréable ! Les étoiles sur nos têtes, entouré de végétation, on transpire en pleine nuit et c'est un bonheur !

Voir ici par exemple l'esprit du bain en plein air.