Les fenêtres ont été enfin livrées avec un mois de retard. Il était temps. Il fait froid même pour les ouvriers qui travaillent dans la maison. Nous avons été vraiment ravis de cette nouvelle ! Mais j'ai appris aussi à me méfier dans la jungle de la construction. Étant toute contente, je me préparais déjà à encaisser un éventuel coup... Le réflexe de survie ! Et... j'avais raison.
Jacques a tout de suite vu que la dimension de la grande fenêtre demie-lune de la chambre de Paul n'a rien à avoir avec celle qui était prévue ! Ah, comment est-ce possible ? On avait vérifié plusieurs fois la dimension avec l'entrepreneur ! Elle se trouve beaucoup plus haute et légèrement moins large. Elle ressemble à celle de notre premier projet qui a été écarté pour réduire les coûts.
La première émotion passée, Jacques et moi essayons de nous ressaisir. L'entrepreneur M. Al. jure que sa commande était correcte, c'est la faute au fabricant. M. Al. est apparemment prêt à repasser la commande. Mais dans ce cas-là, on attendra encore trois mois en retardant les travaux. Est-ce raisonnable ? En plus de ça, Jacques s'est rendu compte que l'ouverture de la porte-fenêtre de la pièce japonaise s'ouvre du mauvais côté ! Bon, 2 ratés sur 8 fenêtres... Bon score, peut-être.
Après une réflexion de quelques jours, nous avons décidé d'adopter ces fenêtres imposées. La grande fenêtre est très belle, finalement. L'architecte dit qu'elle est proportionnellement meilleure du point du vue esthétique. Mais cela nécessite une modification de la forme du trou préparé depuis longtemps : encore casser, recreuser et bétonner le creux qui est devenu inutile. Ah, quel gâchis !
On est quand même content de voir les trous de fenêtres côté jardin tous bien encadrés. Ça fait du bien.