Nous avons maintenant une belle toiture. Ouf, on ne se sentait pas à l'aise sans. Avec un toit, la maison a l'air d'une maison comme dans un dessin d'enfant.
La petite pointe en zinc se dresse fièrement sur notre toit. C'est une petite coquetterie de la maison en banlieue. Elle est héritée de Jeannette. On a voulu la garder en hommage à elle.
Heureusement il fait un temps exceptionnel en ce mois de septembre.
Pour J. le couvreur, hélas, ça ne doit pas être drôle car il doit refaire la gouttière qu'il vient de fabriquer côté mitoyen avec nos voisins, suite à nos réclamations. Elle ne correspondait pas au DAO (devis descriptif de travaux). Laisser faire, réclamer, demander des améliorations, les voir refaire... Cela devient notre habitude. Mais l'équipe ne tombe jamais de mauvaise humeur. J. chante toujours sur le toit.
Ils sont maintenant quatre : J. le couvreur, Ca. qui l'assiste, Geo. le chef du chantier qui attaque l'installation des escaliers et Ad. qui l'aide. Je suis contente avec l'idée d'avoir enfin des escaliers et un accès à la nouvelle partie de la maison. A suivre...
jeudi 29 septembre 2011
vendredi 9 septembre 2011
Plus de toit !
Après les vacances, les ouvriers sont revenus. Ils sont maintenant trois.
Heureusement nous avions évacué la chambre de Paul qui était sous le toit le week-end dernier. Car lundi soir, on n'avait plus de toit !
Parmi les débris de tuiles, sur l'une d'elles est apparue la date de 1925. Les gens vivaient donc les années folles. Mais dans cette ville, la vie devait couler tranquillement pour Jeannette et son mari postier...
Mardi soir, le vent était très fort. Le bruit que faisait la bâche était impressionnant et on a eu du mal à s'endormir. Nous prions au ciel de ne pas laisser tomber d'eau pendant les "deux bonnes semaines" à venir que l'entrepreneur M. Al a prévues.
A la réunion de chantier de mercredi matin, on s'est mis d'accord que les murs qui font le pignon de la maison ancienne doivent être démolis pour réaliser un chaînage. Le bruit de démolition a bel et bien repris. Et aussi la poussière horrible! En plus j'ai retrouvé ce monstre dans la cour, dont je croyais m'être débarrassé : la benne !
Tout se passe avec la "méthode traditionnelle". C'est à dire, ils tapent à la masse, cassent les murs et jettent les débris en bas, certes gentiment mais du haut jusqu'en bas... Alors le chantier que ça fait, je ne dis pas... Des débris jonchaient même notre balcon. Le cage d'escalier de l'intérieur aussi, bien que le trou en haut ait été bouché. Je me suis dit vraiment "on est courageux".
Mais toujours une surprise arrive! Jeudi soir, Jacques constate que déjà deux rangés de parpaings étaient montées sans le chaînage prévu ! On s'est mis d'accord pour le chaînage, non ? Jacques envoie une missive par mail à l'architecte et à M. Al. C'est épuisant de pointer le doigt sur ce qui n'a pas été bien fait et de le faire corriger.
A 6h le matin, j'envoie un SMS à M. Al. Je sais qu'il est à pied d’œuvre dès 5h.
Il m'appelle à 7h en disant qu'il pensait le faire en deuxième rangée car l'état du plancher n'était pas terrible et qu'il emmènerait les matériaux nécessaires à 8h.
Bon, d'accord, c'était prévu.
Et il ajoute : "Si les ouvriers avaient fait trop de parpaings, on cassera".
Je commence à bien comprendre leur "méthode traditionnelle".
Heureusement nous avions évacué la chambre de Paul qui était sous le toit le week-end dernier. Car lundi soir, on n'avait plus de toit !
Parmi les débris de tuiles, sur l'une d'elles est apparue la date de 1925. Les gens vivaient donc les années folles. Mais dans cette ville, la vie devait couler tranquillement pour Jeannette et son mari postier...
Mardi soir, le vent était très fort. Le bruit que faisait la bâche était impressionnant et on a eu du mal à s'endormir. Nous prions au ciel de ne pas laisser tomber d'eau pendant les "deux bonnes semaines" à venir que l'entrepreneur M. Al a prévues.
A la réunion de chantier de mercredi matin, on s'est mis d'accord que les murs qui font le pignon de la maison ancienne doivent être démolis pour réaliser un chaînage. Le bruit de démolition a bel et bien repris. Et aussi la poussière horrible! En plus j'ai retrouvé ce monstre dans la cour, dont je croyais m'être débarrassé : la benne !
Tout se passe avec la "méthode traditionnelle". C'est à dire, ils tapent à la masse, cassent les murs et jettent les débris en bas, certes gentiment mais du haut jusqu'en bas... Alors le chantier que ça fait, je ne dis pas... Des débris jonchaient même notre balcon. Le cage d'escalier de l'intérieur aussi, bien que le trou en haut ait été bouché. Je me suis dit vraiment "on est courageux".
Mais toujours une surprise arrive! Jeudi soir, Jacques constate que déjà deux rangés de parpaings étaient montées sans le chaînage prévu ! On s'est mis d'accord pour le chaînage, non ? Jacques envoie une missive par mail à l'architecte et à M. Al. C'est épuisant de pointer le doigt sur ce qui n'a pas été bien fait et de le faire corriger.
A 6h le matin, j'envoie un SMS à M. Al. Je sais qu'il est à pied d’œuvre dès 5h.
Il m'appelle à 7h en disant qu'il pensait le faire en deuxième rangée car l'état du plancher n'était pas terrible et qu'il emmènerait les matériaux nécessaires à 8h.
Bon, d'accord, c'était prévu.
Et il ajoute : "Si les ouvriers avaient fait trop de parpaings, on cassera".
Je commence à bien comprendre leur "méthode traditionnelle".
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